Généalogie

Je crois que j'ai commencé la généalogie pour retrouver des racines, et pour essayer de connaître un peu la vie de mes ancêtres.
Ma mère est originaire des Côtes d'Armor et mon père du Bourbonnais.
J'ai donc commencé par poser des questions aux anciens, puis j'ai recherché en mairie, et maintenant je fais mes recherches sur internet.
Très vite, aligner des noms et des dates s'est avéré insatisfaisant, je voulais en savoir plus!
Je vais donc, quand je le peux, aux archives départementales, dépouiller les actes notariés et autres vieux papiers.
L'écriture telle que nous la connaissons a beaucoup variée au cours des siècles et un acte de 1600 est quasi incompréhensible.
Donc depuis Septembre, je prends des cours de paléographie moderne, qui est l'étude de l'écriture à travers les siècles afin de transcrire les differents papiers rencontrés.

J'ai rencontré au fil de mes recherches, quelques personnages auxquels je me suis attachée.

- Un auvergnat, mort au bagne de Brest, condamné pour faux saunage à cheval et en récidive.
- Des sabotiers bretons, très pauvres, qui vivaient dans des cabanes dans la forêt et qui faisaient des centaines de kilomètres à pieds, avec femmes et enfants, pour aller de forêts en forêts fabriquer leurs sabots.
- Des armateurs bretons, qui ont voyagé jusqu'au canada pour pêcher la morue, et qui ont du aussi armer à la course quand la France était en guerre contre l'Angleterre.
- Une femme de la haute société bretonne, répondant au doux prénom de Péronnelle , ayant "usé" 4 maris dont certains beaucoup plus jeunes qu'elle!!!!!

Et tout un tas de gens petits ou grands, qui ont fait ce que je suis.

Moi aussi j'ai fait des recherches pour mon arbre généalogique... j'avais alors 12 ans et je passais mes mercredis dans les maries ou aux archives départementales.
Une branche est "morte" très rapidement puisque mon arrière-grand-mère était une fille de la DDASS.
Je me rappelle "être remontée" assez loin tout de même. J'ai même retrouvée une ancêtre espagnole
J'avais un bel arbre avec des petites cases indiquant les noms et prénoms de mes aïeux et aussi, en parallèle, un classeur dans lequel chaque personne avait une fiche. Sur cette fiche, ses noms et prénoms en haut puis "fils de" ou "fille de", dates et lieux de naissance pour les trois personnes et enfin, en bas de la page, "mariés le ..., à ...".
Je pense que mes travaux étaient beaucoup moins poussés que ceux de Ari mais pour une adolescente de 12 ans c'était plutôt pas mal; une vraie passion !

C'est vrai que c'est une passion... que beaucoup de gens ne comprennent pas! Que je prenne plaisir à traquer les ancêtres et à traduire de vieux papiers, ça les laisse ébahis!
A 12 ans, c'est étonnant d'avoir cette passion. Mon premier arbre remonte aussi à cette époque, le professeur d'histoire du collège nous avait demandé d'en faire un. Le mien n'était pas grand puisque fait uniquement avec les témoignages de mes grands parents, mais je l'ai encore et il m'a servi de départ quand j'ai décidé de m'y remettre.
J'ai aussi commencé avec des fiches numérotées, j'en ai un plein classeur! Maintenant, j'ai un logiciel qui me permet d'engranger des milliers de personnes, des actes, des notes et des photos.

En ce moment, je travaille peu sur mon arbre, je fais celui de mon voisin, 89 ans, qui a une passion pour l'histoire. Dès que je lui trouve un renseignement, il a toujours une autre question.
Je lui ai trouvé des contrats de mariage qui datent de l'Ancien Régime, il a fallu après, trouver une équivalence à ces monnaies qui n'existent plus, c'était interessant, je lui ai donc transformé les dots en vaches,moutons, chandelles pour qu'on se rende compte de la valeur à l'époque.

Chaque région avait ses propres lois et coutumes, et j'apprends beaucoup en changeant de régions.
Ici, en Limousin, les hommes partaient les 6 beaux mois de l'année travailler en ville, souvent à Paris comme maçons; les femmes restaient à la ferme avec les enfants et les anciens pour cultiver. L'argent ainsi gagné leur permettait de vivre et parfois de s'acheter un lopin de terre.
A Paris, ils étaient organisés, et avaient accès à des sortes de cours du soir, ainsi la plupart d'entre eux savaient lire et écrire.
Bon, je m'arrête sinon je vais encore écrire un roman, ou un cours d'histoire!!!!

Je ne résiste pas, j'aime beaucoup cette photo, elle date de 1898, le personnage au fond avec la grande barbe et l'air peu aimable est mon arrière arrière grand père. Il était mineur de fond.
Mes arrière grands parents sont aussi présents ainsi que 2 grands tantes et un grand oncle.

SUPER !!!!
et tu trouves qu'il y a des ressemblances physiques avec toi ou tes enfants ?

Pour moi, le premier contact avec la généalogie, c'était à 10 ou 11 ans, en classe de sixième. Dans le programme du cours d'instruction civique il y avait un cours sur l'arbre généalogique, et un arbre à remplir dans le cahier. Un arbre pas très détaillé car petit et seulement sur 4 générations (jusqu'aux arrière-grands-parents, donc). Je n'ai plus ce cahier mais je me souviens très nettement de la page, de la typographie, du tableau en bistre sur beige clair, de mes notes à l'encre bleu foncé... et de mes difficultés pour faire entrer les noms (pourtant pas spécialement longs !) dans les cases trop petites ! Ce que c'est que ma mémoire visuelle ! Il n'y avait que les noms, pas de dates (ou alors c'est que mon inconscient les a effacées : je suis pathologiquement allergique aux chiffres)... Avec le temps je ne me souvenais plus très bien quel nom était dans chaque case, et il m'a fallu faires des recherches pour rétablir ça : par exemple, je me souvenais d'un nom amusant car signifiant "fraise" en breton (sivi), et je pensais qu'il fallait chercher des Sivy alors que c'était Civy... Les transcriptions sont parfois à géométrie variable. Et je ne me rappelais plus exactement dans quelle case j'avais mis ce nom : ils finissaient par se mélanger dans mes souvenirs et je ne m'y retrouvais plus, puisqu'il était devenu difficile de relire la page dans ma tête...

Pendant longtemps, je n'y ai pas accordé plus d'attention que ça, d'autant que j'avais d'autres priorités et très peu de moyens et de temps à y consacrer. Et puis j'ai dû refaire mon passeport : avec les nouvelles lois xénophobes, l'ancien passeport ne suffisait pas, et je n'ai pas de carte d'identité (elle n'est pas obligatoire), et j'ai donc dû demander une copie de mon acte de naissance, avec quelques surprises à la clé, comme l'adresse qui n'était pas celle que je pensais. (Finalement, je n'ai toujours pas renouvelé mon passeport : je fais comme tout le monde : on utilise les papiers périmés et tout le monde fait semblant de ne rien remarquer... Le seul cas où ça coince c'est quand on doit voyager à l'étranger : ailleurs qu'en France les forces de l'ordre ne sont pas forcément au courant de nos délires administratifs nationaux !).

Avec internet, les choses sont plus faciles : beaucoup de registres d'état-civil et de bases de données sont en ligne, et j'ai pu remonter jusqu'en 1580 pour une branche (les autres sont en cours : l'une d'elles me donne du fil à retordre à cause des actes peu précis, des noms et prénoms beaucoup trop courant dans le coin... Donc il faut y aller tout doucement et bien vérifier méticuleusement). J'en ai déjà fait pas mal mais ce ne sont encore que des jalons : il reste à explorer du côté des collatéraux, à affiner les détails... Beaucoup de boulot en perspective ! Pour l'instant tout tient dans un classeur et un fichier Gedcom, ainsi que des archives sur mon disque dur.

Pour progresser et pouvoir consulter leurs bases de données, j'ai adhéré à une association de généalogistes : pour le prix d'une modique cotisation, j'arrive à faire en quelques mois ce qui sinon m'aurait pris des années et des années...

Comme je n'ai pas envie de me contenter d'une simple liste de noms et de dates (c'est froid et administratif !), j'espère pouvoir mettre des images là-dessus : je commence à traquer les lieux où mes ancêtres ont vécu : cadastre et cartes postales anciennes que j'épluche. Par exemple, j'ai localisé une ferme qui n'existe plus et qui est aujourd'hui un foyer pour handicapés mentaux... Des surprises, je m'attends à en trouver encore plein : ces derniers mois, avec mon déménagement et la création du forum, j'ai mis ça un peu de côté mais je peux m'y remettre à tout moment.

Pour les actes notariés, je n'ai pas trop d'espoir d'en trouver : c'était des gens très pauvres qui ne possédaient rien, pas même un bout de terrain, et sûrement n'avaient pas besoin de faire un testament ri'ayant rien à léguer...

vous lire me donne envie ....

Lanvin a écrit:Vous lire me donne envie ....

Alors, n'hésitez pas à vous lancer ! Cela peut être une belle idée d'activité pour les dimanches après-midi, surtout s'il pleut, en mettant toute la famille sur le coup !

Et puis, d'avance, on est jaloux : vous n'aurez pas à remonter très loin pour trouver des ancêtres sourds ! Moi je n'ai pas encore trouvé...

Il me semble être "remontée" jusque dans les années seize cent et des brouettes mais ma mémoire me fait défaut après tout ce temps... dès que je retrouve l'information, je vous en dirai plus.
Ce que j'ai réussi à retrouver, c'est une tombe de mes aïeux: dans mon village natal (du coté maternel), il s'agissait d'un arrière-grand-père (ou arrière-arrière; je ne sais plus, ils s'appelaient tous Nicolas de père en fils je crois ) paternel.
A l'époque, les personnes n'allaient pas chercher bien loin pour se marier, il est alors facile de trouver des réponses dans les mairies voisines.
Aujourd'hui, les gens migrent beaucoup plus et plus loin mais grâce à la magie d'internet, tout est rendu plus simple.

Je vois que l'arbre généalogique du collège nous a tous marqués!

Pour les actes notariés, j'ai été très étonnée, nos ancêtres faisaient beaucoup plus souvent appel au notaire que nous.
J'ai trouvé beaucoup de contrats de mariage, toutes les filles avaient des dots et on passait devant notaire pour officialiser, que la dot soit grosse ou petite. J'adore ces contrats, on y détaille, le linge de maison, les robes(une ou deux), souvent un coffre en bois fermé à clef, pour les plus riches un peu de bétail...
On trouve aussi des règlements de dettes, on devait des sous au voisin, on passait devant le notaire pour le paiement.
J'ai trouvé aussi des baux de fermage et des baux de cheptel.
Un testament, où il ne lègue pas grand chose, c'était un pauvre agriculteur creusois, mais il demande à ses héritiers de faire dire des messes pour le repos de son âme, et remercie sa femme de son "bon et agréable service".
Bref, je trouve que tous ces papiers mettent une âme sur ces personnes qui, s'ils se résument à un nom et des dates n'ont pas vraiment d’intérêt.

On avait eu une discussion sur les sourds dans les actes paroissiaux sur l'ancien forum, suite à cette discussion, j'avais posté sur un forum de généalogistes bretons, demandant qu'on me signale les actes mentionnant que la personne était sourde. Une réponse positive du Morbihan, où un homme était dit sourd, sa soeur quant à elle était dite simple d'esprit (???). J'avais été bien déçue de n'obtenir que ça...

Lanvin, attention!!!! La généalogie est un virus, quand on l'attrape, ça devient une vraie passion!!!

c'est ce que mon oncle avait dit à l'époque, que quand tu commences tu as du mal à t'arrêter car tu veux toujours en savoir plus
moi ce qui m'intéresserait effectivement serait de connaître un peu la vie des "anciens" et non seulement les noms et dates

mais dites moi toutatis, vous êtes le seul sourd de votre famille ? vos parents sont des entendants ? je ne sais pas pourquoi mais j'aurai parié sur le fait que vous étiez issu d'une grande lignée de Sourds !! pour vos recherches, peut être que le fait d'être sourd n'était pas précisé ? je rentre dans l'intimité alors bien entendu je vous fait confiance pour ne pas y répondre si c'est trop indiscret mais votre surdité est elle "génétique" ? car dans ce cas, il y aurait tout de même de forte chance que vous ne soyez pas le seul
d'ailleurs c'est inscrit où qu'on est sourd ??? :cyclops:

bon je file, je dois faire des courses, retour de vacances et plus rien au frigo !!!

Malheureusement, les gènes sont terriblement capricieux et on ne les commande pas ! Si c'était le cas, on pourrait envisager de cultiver les bébés sourds (en sélectionnant les géniteurs) et de les élever en batterie, comme de vulgaires poulets industriels !
On a des générations d'entendants et un beau jour un lointain ancêtre totalement oublié décide de se manifester et de faire coucou : la grosse surprise et tout le monde se demande d'où ça vient !
Et bien non, je ne suis pas issu d'une dynastie de Sourds, on n'y peut rien et c'est comme ça.

Dans l'autre forum, on avait effectivement évoqué le cas de familles de Sourds : parfois jusqu'à 5 ou 6 générations attestées mais elles sont finalement assez rares.

Sur les actes d'état-civil, ce genre de mention n'apparaît pas : il faut trouver des indices sur d'autres documents, si on a la chance de tomber dessus : certificats médicaux, inscription dans des écoles de Sourds (par exemple si une aide financière a été demandée à la mairie, on en trouvera la trace dans une délibération du conseil municipal : j'en ai vu dans les archives municipales), des testaments, etc... Et puis autrefois on ne faisait pas forcément la différence avec le handicap mental : on disait souvent "innnocent", "simple d'esprit", "incapable majeur", "infirme", etc.
Dans ce même forum j'ai raconté que j'ai des ancêtres du nom de Lousc'houarn et Boussard, ce qui donne de l'espoir de trouver quelque chose, même si c'est au 18ème siècle ou même plus loin encore (lousc'houarn = "aux mauvaises oreilles", bouzar = sourd)... Mais il y a peu de chances que je puisse remonter au premier du nom, et surtout que je trouve une explication du sobriquet donné à la personne car ce n'était pas le genre de chose qui s'écrivait...

(Entre parenthèses, je viens de constater que l'ancien forum a été définitivement fermé il y a deux jours, et on ne peut plus accéder au contenu... Il faudra se fier à nos mémoires pour les citations !)

Merci Ari, ça me regonfle le moral de savoir qu'il y a des l'espoir de trouver des actes notariés ! J'ai trop tendance à raisonner avec la mentalité de quelqu'un du 21ème siècle, et j'oubliais à quel point la dot était une question importante autrefois, même si cela consiste en seulement une armoire, une paire de draps et un peu de vaisselle : à l'époque c'était déjà une fortune et méritait que cela fût mis sur un papier officiel. Encore faut-il savoir où chercher ce genre de papiers mais j'ai tout mon temps... Et si mes ancêtres n'avaient pas d'argent (ou si peu, et rarement !) ils en devaient certainement, donc on peut trouver quelque chose de ce côté-là.

si vous avez effectivement "tout votre temps" pour faire ces recherches alors foncez, ça me donne envie d'en savoir + moi maintenant

Pour les contrats de mariage à partir du XIX° siècle, c'est marqué dans l'acte de mariage ainsi que la date et les noms et adresse du notaire.
Après direction Archives départementales: il y a toutes sortes de classement, là il faut regarder dans le classement des notaires par villes.
Dans les pages concernant le notaire recherché, on trouve un classement par années. Par exemple
notaire "Trucmuche" année 1800 à 18002 Référence xxxx
On demande alors la liasse de documents Reference xxxx, et on cherche, en croisant les doigts que ce contrat ne soit pas perdu!!!! En cherchant un acte bien précis, on trouve d'autres pépites du genre testament....
On photographie (sans flash) et on continue!

Pour l'ancien régime, plus compliqué mais pas impossible!
Les notaires étaient obligés d'enregistrer leurs actes, il faut donc trouver la liste de ses enregistrements. Le classement est un peu different, ces enregistrements se faisaient dans une même ville pour plusieurs villages, et après c'est par ordre chronologique. Le personnel des archives sait où chercher!
C'est très long à dépouiller mais c'est la méthode la plus complète!
En général, on se retrouve avec une liste d'actes notariés très très importante. Il suffit alors de se reporter aux archives des notaires cités et de croiser les doigts!!!

Le plus long reste à faire, transcrire tous ces actes qu'on a photographié!!!

Je continue.
D'autres pistes quand on est coincés! (sous l'ancien régime)
-Les dispenses d'affinité ou de consanguinité.
Il arrivait parfois, assez souvent, qu'on veuille épouser une "cousine" (éloignée), on devait alors demander à l'église une dispense de consanguinité. On les trouve aux archives. C'est un document fort long, écrit par le curé du village, avec la généalogie des personnes concernées jusqu'à leur ancêtre commun, et plein de témoignages d'amis, cousins qui expliquent en général que les futurs mariés sont très pauvres, et que cette union leur serait bénéfique ( c'est assez drôle à lire) ça permet souvent de remonter de 3 à 4 générations.
Les dispenses d'affinité sont moins interessantes, c'est en général un parrain qui veut épouser sa filleule, un oncle par alliance sa nièce....

En Bretagne, on est chanceux, on a une autre possibilité.
La loi bretonne interdisait aux mineurs (moins de 25 ans) orphelins de père de se marier sans autorisation préalable. On appelle ça un décret de justice, les mariés étant des "décrétés de justice". La mention de ce décret est dans l'acte de mariage rédigé par le curé. Il n'y a plus qu'à aller aux archives et espérer le trouver. ça donne des indications sur les parents et la famille du marié.

J'espère avoir été claire, pas facile à expliquer. Et si je vous ennuie, dites le!!!

non super intéressant !!
que de démarches ! vous me "fatiguez" rien qu'en vous lisant

Ah je m'explique mieux pourquoi je lisais si souvent cette précision : "mineur" et "parents présents et consentants" lors du mariage d'un gaillard de 24 ans bien tassés ! Il va falloir que je regarde ça de plus près, et faire attention à ces fameux décrets de justice.
En revanche, je n'ai jamais vu dans les mentions marginales d'allusion à un contrat de mariage... Il est vrai que je n'ai pas vu les actes originaux mais seulement les relevés dans les bases de données, qui ne notent peut-être pas tout : il faudra s'occuper de ça d'abord avant de s'attaquer aux archives départementales.
Tous mes ancêtres sont du même département (entre la naissance et le décès ils se déplacent au plus dans la commune voisine : très casaniers, et ils restent en vue de leur clocher natal !) et ce département est un des très rares qui n'ont pas encore mis leurs archives d'état-civil en ligne (il paraît que c'est pour dans quelques mois mais rien n'est certain...) et je dois donc me contenter pour l'instant de ce que peut fournit une association. Et matériellement il ne m'est pas possible d'aller aux archives, à cause de la distance...
J'ai du pain sur la planche !

Effectivement ce département traine... Aucune communication valable, une mise en ligne hypothétique pour cette année???, sans que l'on sache trop ce qu'il va y avoir, la diffusion des archives n'est pas une priorité pour le Conseil Général.
Toutefois, si vous avez des ancêtres à Concarneau, j'ai trouvé là:
http://www.geneanet.org/archives/registres/place.php?id=24&place=Concarneau
les terriers de Concarneau de 1678 à 1684.
Le terrier est une sorte d'inventaire demandé régulièrement par le seigneur du lieu pour être sur de toucher toutes ses redevances, on y trouve toutes sortes de choses comme des batiments et leur description très précise (orientation de la maison, nombre de fenêtres, cheminée, escalier...), des champs avec leur destination, mais aussi des personnes qui louent ses biens audit seigneur.
Le document est rédigé dans la langue de l'époque, avec une écriture très esthétique et pas trop difficile à déchiffrer. Le point négatif, c'est que c'est très long...

A noter aussi que Brest a mis ses archives en ligne, je vais aller voir si je trouve le décès de mon bagnard, histoire d'en apprendre un peu plus sur ce personnage!

Pour les contrats de mariage, s'ils sont signalés dans l'Etat civil, ils ne le sont pas dans les registres paroissiaux, les curés ne s'occupaient pas des biens terrestres!

Pour les décrets de justice ou décrets de mariage, si vous faites partie du centre généalogique du Finistère, ils ont une base "décrets de mariage" sur Généabank accessible uniquement aux adhérents, (plus de 1200 décrets) avec un index par années et par couples.

Bref, il faut juste pouvoir se rendre aux archives, j'ai le même problème que vous, St Brieuc est fort loin et il faut plusieurs journées pour que la chasse aux vieux papiers soit intéressante.

Et j'attends aussi la mise en ligne du Finistère pour traquer un couple de sabotiers du 17° siècle qui ont leurs premiers enfants à Pont de Buis les Quimerch, je n'ai ses dates que grâce aux relevés des associations mais je veux voir les actes et essayer d'en trouver plus sur cette famille.

Justement, oui, j'ai un ancêtre de Concarneau (un arrière-grand-oncle) mais en réalité c'est un pêcheur de Douarnenez, de parents douarnenistes, qui est né "par accident" à Concarneau : ensuite il est reourné se marier et décéder dans son port ancestral... Donc pas dce terrier à espérer trouver dans les archives de Concarneau !
Oui, je suis adhérent du CGF, et j'uitlise leurs bases de données, qui sont des outis très précieux ! Pour l'instant je n'ai rien trouvé dans la base de décrets mais c'est que je n'ai pas vraiment fouillé. Et le CGF a aussi une base de bagnards (finistériens ou passés par le bagne de Brest) qui devrait faire votre bonheur.
J'ai deux ou trois sabotiers mais ce sont des Bigoudens et un "Glazik" (de Pouldergat), qui n'ont pas du tout la bougeotte : ils ne s'éloignent jamais de plus d'une lieue de leur clocher natal !
Les archives en ligne de Brest sont géniales mais, manque de bol, je n'ai rien à y chercher... J'attends donc avec impatience la mise en ligne des archives du département : s'il vous plaît, petit papa Noël, n'oubliez pas mon petit disque dur... !

Aux dernières nouvelles, la mise en ligne de fin de cette année serait pour les tables décennales et les listes de recensement, MAIS, ils ne sont pas très clairs... Peut-être qu'en fait, la consultation se ferait aux AD sur des ordinateurs... A suivre...
Je ne crois pas trop à cette mise en ligne, plein de départements repoussent aux calendes grecques cette mise en ligne!
J'attends aussi la Haute Vienne pour la généalogie de mon mari, mais là, c'est pire, ils n'envisagent même pas la numérisation des registres!!!
Bref, c'est une école de patience...

Oui, je vois ça régulièrement sur le forum du CGF : les informations très rares et très floues alimentent toutes les rumeurs ! Il serait même question d'une concession à une société privée, avec les risques de dérapages déontologiques qu'on peut imaginer... Comme on dit là-bas : "hennez a vevo, a welo !" ("qui vivra verra !).

Hé hé!!! Encore un forum qu'on a en commun! Bien que j'y poste peu, j'y vais essentiellement pour mettre à jour mes sabotiers, y pêcher des infos et en donner.

Moi non plus, je n'y interviens guère... Si on veut me trouver, on a beaucoup plus de chances en s'adressant à la mairie de notre village !

Et pour ceux qui ne connaissent pas (et pour leur éviter d'être malades de curiosité), il s'agit du Cercle Généalogique du Finistère : http://www.cgf.asso.fr/
et de son forum : http://www.cgf-forum.fr/phpBB2/index.php

très bon sujet ! Je dois aller chez ma maman pour sortir quelques photos !! Pour l'histoire, j'ai eu quelques vents, mon grand père me racontait sans cesse ceci cela, mais j'étais jeune et je ne me souviens plus. Parti trop tôt, c'était le seul je pense à me raconter l'histoire de la famille aussi bien que quiconque

Pour répondre à Ari dans le sujet top chef

- Père : Français
- Grand père : Français
- Arrière grand père : Polonais ( jamais connu, déporté décédé à Auschwitz )
- Arrière grand mère : Russe (connue)
- Grand mère : Arménienne
- Arrière grand père :Arménien (jamais connue)
- Arrière grand mère : Arménienne (jamais connue)
- Mère : Espagnole
- Grand père : Espagnol
- Arrière grand père : Espagnol (jamais connu)
- Arrière grand mère : Espagnole (jamais connue)
- Grand mère : Espagnole
- Arrière grand père : Espagnol (jamais connu)
- Arrière grand mère : Espagnole (jamais connue)

Maintenant, j'ai un passé en Italie, car mes grands parents paternels avaient une très grande propriété, mon père et ma mère y allait avant notre naissance, ma soeur a grandie là bas et moi aussi mais plus jeune car ensuite nous devions vendre la maison. Ma soeur parlant l'italien couramment et connaissant tout le monde là bas, elle y retournait souvent. Moi j'étais encore mineur, mais plus tard j'ai pu y retourner aussi et dernièrement nous y sommes retournés pour la dernière fois avec mes 2 plus beaux cadeaux ( mon homme et mon chien ) l'été dernier.
L'Italie reste et restera à gravé dans mon coeur, pas le pays lui même, mais tout ce que j'ai partagé là bas partout et surtout dans notre village, avec mes grands parents / parents / proche, ce sont des souvenirs que l'on oublie pas....Mes grands parents n'étant plus de ce monde, c'est la seule chose qui ma rattache à eux, et le bonheur d'une famille unie que nous étions avec mes parents. Ce qui n'est absolument plus le cas aujourd'hui...

Voilà vous savez tout !!

Donc non Ari, j'ai pas beaucoup de famille mais pour le peu que j'ai, ils sont en France et en Espagne. C'est tout

Par contre, avec ces origines, dans la rue on ne peut pas s'empêcher de me demander si je suis Kabyle, beurre, je ne sais quoi...

Sacrée histoire!!! ça fait rêver, chacun de ces pays a forcément laissé une trace... Pour quelqu'un comme moi qui court après ses ancêtres et leur histoire, je t'assure que ça me fait rêver! ça donne une histoire, des racines variées, plein de trucs à apprendre... Bref c'est super!!!

Et "tes deux plus beaux cadeaux", c'est très joli comme expression...

Oui c'est vrai... j'aurais aimé en savoir plus du côté de ma mère... je sais des choses, pas très glamour mais ça n'a rien d'une histoire exceptionnel... Je vais essayer de faire la généalogie avec des photos ça peut être sympa !! ah si !! je sais un truc... la guerre de FRANCO mais j'avoue ne pas avoir tout compris. Ma mère est arrivé en France elle devait avoir 8 ans.

Quand je vois la nouvelle générations de notre famille ( 1 petite cousine, 1 petit cousin, 1 nièce ) je ne peux m'empêcher de revoir nos proches disparus... ils vont bien évidemment ressembler aussi à ceux présents, parents / grands parents.

Ma nièce par exemple, elle a les yeux bleus des arrières grands parents. bref !!

Chaque histoire est unique et exceptionnelle, et c'est ce que tes ancêtres ont été qui font ce que tu es. J'en suis persuadée et c'est ce qui me passionne. Mais toutes les histoires ne sont pas jolies, en questionnant ma famille pour en savoir un peu plus, j'ai soulevé des histoires pas très jolies voire carrément sordides... ça choque, j'ai réfléchi, arrêté de chercher puis je m'y suis remise en me disant que ça aussi c'était mon histoire.

Je suis peut être tordue mais je me dis que l'éducation que j'ai reçue et celle que j'ai donnée à mes filles est en rapport avec la vie des gens qui m'ont précédée, et je reste persuadée que ma soif de savoir est liée intimement à tout ça...

L'histoire franquiste de la famille maternelle de Lÿs est histoire commune aux millions de personnes qui ont fui ce régime totalitariste.

Brakdur a écrit:L'histoire franquiste de la famille maternelle de Lÿs est histoire commune aux millions de personnes qui ont fui ce régime totalitariste.

Ari, pour ma part... Côté éducation, je crois que j'en tirerais uniquement du meilleur de l'éducation que j'ai eu et de mes ancêtres... parce que franchement !!! franchement hein.... bah franchement...

excusez moi, je me suis relue et je crois que mon smiley serait mal interprété... je rigole parce que Brak a un langage qui me surprend toujours.... pourtant, c'est du français. Mais ce n'est pas mon langage et je suis morte de rire quand il parle de cette manière. voilà, juste pour que ce soit clair.... l'histoire avec Franco n'a absolument rien de drôle en soi....

Je crois que pour l'éducation, on essaie tous de tirer le meilleur mais je pense aussi qu'on est malgré tout influencés par plein de choses que chaque génération transmet à la suivante, et certaines choses on a du mal à s'en débarrasser!!!
Je sais, je suis tordue mais j'y ai beaucoup réfléchi et on en a beaucoup parlé en famille.

non c'est vrai ce que tu dis... même si moi je n'adhère pas à la méthode de ma mère, il se peut fortement ( si ça l'est pas déjà ) que je reproduise son schéma.... ça m'arrive, mais quand j'aurais des gosses, je n'aimerais pas faire comme elle. Maintenant, qui sait que j'aurais cette " habitude " qui me colle à la peau ?

ce n'est pas tordu, c'est humain. Le plus important dans tout ça, c'est l'Amour. Je pense que c'est la seule chose réellement commune qui nous lie. Il y a des familles où il n'y a pas eu d'amour, et je suis étonnée parfois de voir que les enfants arrivent quand même à grandir en donnant de l'amour ( bon il y en a c'est pas du tout ça.... ) Et donc c'est vrai, que pour certains, l'amour a été utilisé différemment et il faudra bien savoir la contrôler et l'utiliser avec modération.

Depuis que ma nièce est née, je ne m'attendais pas à ressentir ce que je ressens aujourd'hui. Presque similaire à une maman. D'ailleurs, je le vois bien sur ma soeur, qu'elle a changée et devenue une... maman !!! Quand je le serais, je n'ose pas imaginer ce qui va m'arriver....j'ai peur d'aimer " trop " et pourtant....ça vient pas de ma mère !!!


Enfin bref ! c'est vrai que la curiosité est là, de connaître mieux nos ancêtres... quand j'ai lu " si c'est un homme " de Primo Levi, je n'ai jamais cessé de pensé à mon arrière grand père. J'aurais compris qu'il était resistant et il s'est fait malheureusement choppé dans une tenue d'allemand, il ne parlait pas la langue.... ( gros bêta !!! ) alors même si je le connais pas, je me sens très proche et j'aimerais concrêtisé quelque chose, lui rendre hommage... à partir de rien, on aurait pu ne jamais être là. et ça fait quelque chose !

Moi aussi ça me fait rêver, cette généalogie "tutti frutti" ! Des ancêtres venus d'un peu partout en Europe... Les miens sont tous d'un quart de département et je n'ai rien d'un peu exotique.

Evidemment, en fouillant dans le passé, on peut toujours s'attendre à trouver des choses désagréables ou simplement tristes, tels que des gens misérables, ayant séjourné en prison, ou morts très jeunes... Mais c'est l'histoire, des faits qui se sont produits et auxquels on ne peut rien changer.

Quant à reproduire le passé, c'est le plus souvent inconsciemment : si on sait ce qui s'est passé autrefois, et comment ont vécu les générations précédentes, on peut prendre conscience et décider de faire autrement. Il n'y a pas de fatalité dans ce domaine.

Pour ce qui est de l'histoire de l'Espagne (incluant bien sûr la période franquiste), c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup ! Une curiosité d'historien du dimanche puisque je n'ai pas de racines dans ce pays.

Et quitte à parler de réfugiés, je pourrais évoquer mes ancêtres qui ont fui le pays de Galles vers l'Armorique pour échapper à l'envahisseur saxon... Je ne suis pas encore remonté jusque là mais j'aimerais bien savoir de quel village ils sont partis.

Pour ceux qui ont des ancêtres marins, le site "mémoire des hommes" vient de mettre en ligne des archives de la compagnie des Indes, on y trouve les équipages et les passagers des navires avec le port d'embarquement, de débarquement et pour certains une description physique, on y trouve également des atlas anciens, des journaux de bord de certains navires......
C'est interessant!

Je connaissais bien ce site pour y avoir prospecté : mes ancêtres marins se comptent par dizaines si ce n'est par centaines... Une bonne nouvelle qu'il se soit enrichi : je vais y aller faire un tour.

Une info qui sera appréciée du maire, les archives du Finistère seront en ligne en Janvier!!!!!

http://www.cg29.fr/Le-Conseil-general-et-vous/Culture-et-loisirs/Les-Archives-bientot-sur-la-toile

Ah oui, j'apprécie !! Même si en janvier il n'y aura que quelques archives (il faudra plusieurs années pour tout numériser et mettre en ligne), ce sera déjà un bon début et j'aurai de quoi m'occuper ! Espérons que les documents qui m'intéressent seront dans le lot...
Depuis le temps qu'on attendait ça...

79 communes, il n'y a plus qu'à espérer que ce sera les vôtres.... Pour ma part, je n'ai que 2 ou 3 actes à chercher...
Rendez vous en Janvier!

Et il paraît que ce sera plutôt des communes du Sud du département, ce qui m'arrange bien !
Moi c'est tout qui est à y chercher... Vivement janvier !

Avis à la population:
A partir de janvier, la maire de notre charmant village ne sera guère disponible pour ses administrés pour cause de chasse aux ancêtres....

bonne chance alors

Rectificatif :

Les ancêtres de Mr le maire sont priés de patienter le temps nécessaire, le maire étant pris par ses obligations municipales.
La mairie restera ouverte pendant les travaux.

Il arrive qu'en faisant des recherches dans les registres paroissiaux, on tombe sur des écrits des curés n'ayant rien à voir avec la religion. ça peut-être la description d'une catastrophe naturelle, la proclamation d'un édit royal ou tout autre chose... je viens de tomber sur ce qui suit:



Je vous laisse commenter!!!!

Il devait être seul... très seul...

non mais c'est excellent !!! connais tu la date "d'écriture" ?

J'ai cru lire "1618" en haut à gauche : c'est une indication...

j'adore !! j'aime beaucoup voir des choses anciennes qui ont servi et l'écriture est vraiment très interressant !!

il y a quelques années j'avais retrouvé un cahier que ma mère avait écrit pendant son adolescence, des poèmes, des dissertations de philo et j'ai trouvé que c'était vraiment super car ça donne une idée de ce que ressentait la personne à l'époque ..

Je ne suis pas très claire ce soir !!!

La page de gauche date de 1618, mais je ne crois pas que ce soit le cas pour celle de droite, l'écriture y est différente, plus du XVIIIème siècle. Les registres de ce village sont complètement dans le désordre, on peut sauter plusieurs dizaines d'années d'une page à l'autre et y revenir quelques pages plus loin. Le curé était bordélique ou le relieur illettré!

Si vous aimez, je vous en posterai d'autres, je garde les actes savoureux quand j'en trouve, certains sont tristes, d'autres drôles ou historiquement interessant.
Bref, c'est mon dada!

Edit: je viens de vérifier, l'auteur de ces mots est un curé ayant officié début XVIIIème.