Généalogie

J'ai retrouvé dans un CD de photo que mon père a scanné la carte de résistant de mon grand père, et certaines photos de mes aïeuls. Notamment des photos de mariages de 1890 ou on avait photographié ... Le menu. Oui, notre amour de la bonne bouffe est donc un don génétique.

J'aime beaucoup ce genre de trouvailles, les photos en particulier. En Bretagne, les jours de pluie, ma grand-mère nous sortait un carton plein de vieilles photos et nous expliquait. Rien que la façon dont les gens étaient habillés nous faisait rire, leur expression figée face au photographe est géniale aussi.
J'en ai scanné beaucoup, mais je n'ai plus d'anciens pour m'aider à identifier tous ces gens....
J'en ai aussi certaines qu'il faudrait que je retravaille, que je reconstruise ce qui est détruit. Pas facile! J'ai un logiciel mais pour l'instant je patauge total!!!! Le logiciel a un vocabulaire inconnu pour moi!!!! Il faudrait que je prenne le temps, que j'essaye encore et encore jusqu'à ce que je comprenne son mode de fonctionnement....

Alors, des nouvelles de l'Arlésienne des archives du Finistère : elles avaient d'abord été annoncées pour la fin de 2011 mais ce n'était pas dans la hotte du Père Noël... Puis pour janvier 2012 et je me suis dis que j'allais avoir de chouettes étrennes. Et finalement, j'apprends que suite à des "difficultés techniques dues aux prestataires" (l’administration assume ses responsabilités ! ), ce sera plutôt en février... en cadeau d'anniversaire alors, si tout va bien... Bon, attendons toujours et on verra bien !

Patience....
De plus,on ne sait pas trop quel contenu il y aura, quelles villes, registres d'Etat civil, paroissiaux, tables décennales?????
Et les jours qui suivront la mise en ligne, ça va saturer!!!!!

C'est le joyeux bazar partout pour ces mises en ligne, le département de la Creuse, annoncé depuis des mois, n'est toujours pas en ligne.... L'appel d'offres a été passé, un prestataire retenu, mais un autre a contesté, gagné le procès, et c'est tout à refaire!!!!
L'Indre joue aussi les arlésiennes, ils repoussent aux calendes grecques la mise en ligne!
Quant à la Haute Vienne, ils n'envisagent même pas la mise en ligne des registres!!!!
La généalogie de mon cher et tendre n'est pas prête d'avancer!!!!

En attendant, je peaufine la mienne, je tente une généalogie descendante d'un couple né au début des années 1600, c'est un vrai casse tête!
ça représente des centaines de descendants, je me demande si on finit un jour ce genre de recherche!

L'intérêt, c'est justement qu'on ne finit jamais ! Il reste toujours quelque chose à chercher.

Pour continuer avec les photos anciennes, en voici une du lavoir communal à Pouldergat au début du XXème siècle : une de ces femmes est ma trisaïeule.



C'est une photo que j'ai trouvée sur internet)
A cette époque, elles n'oseraient même pas rêver d'une machine à laver !... Et puis le lavoir, ça remplaçait internet : on y apprend toutes les nouvelles, y compris les potins les plus croustillants !

Ma première réflexion a été: Fichtre!!!! Que de linge à laver!
Quel travail, elle s'occupait en plus des enfants, de la maison, et des tâches agricoles!!!!
Quand on y réfléchit, la vie des femmes est bien plus faciles maintenant même si les problèmes sont differents....

C'est évident ! Quand on est servante de ferme analphabète (placée dans une ferme pour garder les vaches à 5 ans), veuve de guerre (celle de 14-18) avec deux filles en bas âge (les couches jetables étaient inconnues à l'époque !), et quand on vit dans un penn-ti (une demi-maison à pièce unique, une dépendance de la ferme de ses patrons) sans aucun confort, la vie est très dure !

Je ne connaissais pas le mot" penn-ti", ti= maison, mais penn ???? Vous pouvez m'en raconter plus sur ces "penn-ti"? ça m'interesse!

Du nouveau pour la mise en ligne du Finistère, la liste des communes mises en ligne en Mars (en théorie...):
http://www.cg29.fr/Le-Conseil-general-et-vous/Culture-et-loisirs/Patrimoine-historique-et-culturel/Les-Archives-departementales
Pas de Douarnenez.... Et rien pour moi non plus, ce sera pour la prochaine mise en ligne.... Je vais quand même prendre une carte du Finistère et regarder tout ça de plus près, comme je traque les sabotiers, je chercherai dans tous les villages munis d'une forêt ou d'un bois conséquent... Peut-être qu'ainsi je vais en retrouver qui m'interesse.

Tiens, quelle coïncidence : l'autre jour je discutais sur MSN avec une descendante d'une dynastie de sabotiers de la forêt du Cranou (Rumengol, Le Faou, Hanvec...). Dans ce secteur, il y a toujours eu des sabotiers par dizaines, et ils ont essaimé dans tout le département, et sans doute les départements voisins. C'est donc un coin à explorer en priorité.

Dans les premiers documents en ligne, il y a quand même 4 ou 5 communes où j'ai de bonnes chances de trouver des choses (Mahalon, Plozévet, Landudec, etc). Le reste pourra bien attendre encore un peu.

Un penn-ti, c'est une maison rurale, un bâtiment de ferme même si on peut en trouver dans un bourg. Littéralement, penn-ti signifie "bout de maison" : une moitié est consacrée à l'habitation, et l'autre est soit l'habitation d'une autre famille soit à usage agricole, le plus souvent une étable.

Pour les sabotiers, c'est un casse-tête, mais j'aime ça!!!!

Pour "penn-ti", je connaissais pen (je me le rappelle avec un seul "N", mais la plupart de smots bretons transmis chez nous, le sont à l'oral), mais comme "tête", le bout je n'y avais pas pensé.... "Penn-ti est un terme du Finistère ou était-il employé partout? J'enrage de n'avoir pas appris plus au contact de mes grands-parents!!! C'est un savoir qui est perdu et c'est dommage!
Quand je suis rentrée au lycée, j'avais demandé à aller à Lannion et à prendre breton en langue vivante, mes parents n'ont jamais voulu... Je regrette, mais je ne suis pas sure que mes grands parents auraient compris le breton littéraire.

Les autres bretons du forum, où sont vos origines?

On voit parfois le mot écrit "penty", "penn-ty" mais ça écorche les yeux car ce n'est pas breton ! Au point que certains croient y voir un mot anglais...
Je ne sais pas si le terme est utilisé par tous les bretonnants mais il l'est en tout cas dans toute la Cornouaille et sans doute en pays de Vannes.
Le breton scolaire pose souvent des problèmes aux bretonnants natifs (presque tous très âgés, ruraux et qui ont fait peu d'études) car il grouille de néologismes modernes et pédants calqués sur des racines galloises, et puis la construction des phrases et la prononciation ne sont pas toujours celles dont ils ont l'habitude (ce breton "standard" est à base de léonard = Nord du Finistère)...
A titre d'exemple, les retraités sont dire "an ordinateur" (emprunt au français : tout le monde a compris le sens !) faute de connaître le néologisme "an urziater".

Mes origines : le quart Sud-Ouest du Finistère (limites : Plomodiern au Nord et Quimper à l'Est, dont le Nord du Pays Bigouden).

P.S. : Je crois que le penn-ti a son équivalent dans le Limousin : la longère.

Pour mes origines,de Belle Isle en Terre à Etables pour le Nord jusqu'à une ligne Jugon les Lacs-Callac au Sud. Mais mes sabotiers m'emmènent à côté de Vannes, et à Pont de Buis les Guimerch, Ploudiry et Plouider dans le Finistère. J'aimerais vérifier ces actes, et retracer l'itinéraire de ces sabotiers. Ils avaient une vie dure, mais c'est interessant!

Pont-de-Buis les Quimerc'h ? Justement la personne avec qui je discutais sur MSN a ses sabotiers là-bas ! Une vie dure et même misérable, en effet ! Pour eux ce n'est que dans les années 50 que ça s'est amélioré. Vous avez peut-être des sabotiers en commun alors ?

Pardon pour la faute dans le nom du village, où je n'ai pour l'instant que la naissance de Charles BREBAN en 1689 fils de Jacques et de Marie GRINS ou GREINCH.... Pas facile, ces sabotiers étaient tributaires de le la façon d'écrire leur nom par les curés, donc on galère pour les retrouver! Et j'attends justement la mise en ligne pour me rendre compte s'il y avait beaucoup de boisiers dans ce village. A Gurunhuel en Côtes d'Armor, la majorité des familles des baptisés sont des boisiers (sabotiers, fagotiers, charbonniers...), ça permet de retracer l'itinéraire de familles entières, et avec les forum et l'entraide, on arrive à retracer leurs vies. J'aime beaucoup ça.

En Finistère j'ai aussi Saint Rivoal, et je viens de trouver une chanson qui en parle:

"Saint-Rivoal et Botmeur, perdus dans la montagne,
sont bien les bourgs les plus tristes de Bretagne
Quelques taudis épars, autour d'un clocher gris.
Point d'arbres. Si ce n'est trois vieux ifs rabougris,
Qui se meurent, le long des murs du cimetière.
Çà et là, de grands blocs, couchés dans la bruyère.
Des blés noirs tout petits. Des seigles avortons.
Un sol pierreux, où des centaines de moutons
Broutent dans le silence, et dans la solitude.
Un pays tout entier, plongé dans l'hébétude,
Figé, mort, loin du bruit, loin de toute rumeur.
Voilà pour Saint-Rivoal, moins triste que Botmeur. [...]"

Tout un programme!

Je note ces noms et je vais lui demander si elle a des Bréban, des Grins ou Greinch (ou quelque chose d'approchant) : elle aussi s'intéresse à la généalogie (c'est surtout son frère qui est le spécialiste !). Dans le secteur de la forêt du Cranou pratiquement tout le monde vivait du bois, que ce soit le métier principal ou une activité d'appoint.

Vous voyez : je commence à fourrer mon nez partout ! "Où que l'on puisse débarquer dans le monde, on trouve un Breton" dit-on ! Je viens de lire ce post (c'est ça comme qu'on dit ?) avec intérêt. Je n'ai jamais entrepris de recherches généalogiques ; ma mère s'en était chargée - bien avant Internet - mais sans remonter bien haut : l'accès aux archives du Finistère me permettrait peut-être de continuer son travail. Une petite info pour Toutatis qui semble bien connaître Dz : mon arrière-grand-mère était lavandière pour l'Hôtel des Sables Blancs à Tréboul (je vais retourner vérifier la coiffe de celles de la photo...). Ari vient de me donner un regret : j'ai séché l'UV de paléographie ! ("UV" : démodée ?).

Quelle bonne nouvelle ! Alors on trouve une Douarneniste (ou tout au moins descendante de Douarneniste) sur ce forum !
Mon aïeule était en fait bigoudène (née à Landudec) et portait la coiffe de cette paroisse, puis celle de Pouldergat, proche de celle de Douarnenez.
L'hôtel des Sables Blancs, je le connais bien et je suis assez souvent passé par là (je connais surtout DZ et Ploaré) : il va falloir que je profite du prochain festival de Douarnenez pour voir ce que l'endroit est devenu. J'ai peut-être une vieille photo de l'hôtel dans mes archives : j'ai une collection de cartes postales.

En attendant la mise en ligne des archives, vous pouvez solliciter le CGF : ce sont des gens très serviables !

Pour Ari : J'ai posé la question au sujet des Bréban et des Grins ou Greinch : à priori elle ne les a pas dans sa généalogie mais elle va vérifier... Il reste quand même un petit espoir de vous trouver une cousine éloignée dans ce coin du Finistère.

Merci d'avoir demandé... ça n'est pas donné à tout le monde d'avoir des ancêtres à Douarnenez!

Ces dernières semaines, j'ai attaqué la généalogie de mon cher et tendre par le côté "Indre" (archives mises en ligne 3 jours, puis bug et plus rien!!!!). J'ai quand même pu avancer un peu d'autant que je suis tombé sur un cardeur de laine berrichon parti travailler à Lyon. Là-bas, il a épousé une fille de tisserand de la Loire. Non, non, je ne vais pas vous raconter une histoire d'amour....
Me voilà donc partie en balade dans les archives de la Loire pour trouver les origines de cette Jeanne VIGNON.
En remontant de génération en génération, je tombe sur un mariage où la mariée répondant au doux nom d'Apollonie APY est dite fille des Hospices de Lyon....
Retour à Lyon, et joie de trouver les archives des Hospices en ligne!!!!
J'ai passé des heures à chercher la petite Apollonie, et j'ai finalement trouvé son dossier, et son histoire:

"Appolonie Apy fille agée de 2 ans le 8/9/1709 trouvé exposée à 6h du soir dans l'eglize de l'Hotel Dieu, ayant une chemise, un haillon de robe violette, le corps ??? ;un tablier rayé, un reguin, un méchant bonnet jaune, des bas et des souliers, le tout de nulle valeur, sans marque, r?? par le billet de Mr Liotaud à l'Hotel dieu, où elle a este baptisée et nommée comme cy dessus, nourrie chez jean Vignon et Anne Bonnet de Saint Cyr de Vallorges en Beaujolais."

Voilà, ça n'est pas une jolie histoire, mais il est rare que des témoignages comme celui-là arrivent jusqu'à nous! L'homme qui a trouvé la petite fille avait une certaine imagination pour nommer les enfants trouvés, son prénom est peu ordinaire!!!
Bref, même si je ne connaitrai jamais les ancêtres d'Apollonie, je suis contente d'avoir fait sa connaissance et d'en avoir appris un peu plus sur ces enfants trouvés.

Des ancêtres à Douarnenez, j'en ai par centaines... Le cimetière de Ploaré et le cimetière marin de Tréboul en sont remplis...

Je crois me rappeler qu'il y a quelque temps encore il existait une Ste Appolonie sur le calendrier : et si la personne avait tout simplement attribué le nom de la sainte du jour, comme ça se faisait si souvent ?...

A propos de prénoms, en Bretagne on en trouve souvent de pas banals, et ce n'est pas seulement parce que ce sont des saints bretons non homologués ailleurs !
Il y a des prénoms particulièrement appréciés : Corentin/Corentine en pays bigouden, Guénolé ou Clet pour les hommes et Anne pour les filles, que je retrouve souvent.
En général, les parents n'ont pas beaucoup d'imagination : les mêmes prénoms se transmettent de père et fils et surtout de mère en fille... Ou bien on consulte le calendrier et c'est le saint du jour qui est réquisitionné (au besoin on féminise de façon surprenante !) : il y a des Nicolase du 6 décembre, et même une Assomptiase née le 15 août !

Pour Appolonie, c'est effectivement une sainte, la patronne des dentistes!!!

Je viens de regarder les prénoms dans ma base généalogique, pour les filles Marie remporte et de loin le premier prix, suivie de Anne et Jeanne (Janne-Jehanne). Pour les garçons, c'est Jean (Jan-Jehan) qui gagne, puis Pierre et François.

j'ai quelques Corentin et Corentine, Mathurin et Mathurine, 2 Tugdual, 3 Prigent, 1 Guiomarch, 1 Briac, 1 Guenaëlle, 6 Plaisou. Donc peu de prénoms bretons typiques.

Dans les prénoms ridicules, j'ai pour les garçons toutes régions confondues, des Pomponne, Procule, Patrocle, Bonnet....
Pour les filles, Philippette, Scolastique, plein de Peyronnelle, Pétronille, Sévère....

Aaaaah !! Enfin !! On annonce la mise en ligne des archives du Finistère pour le 27 mars... s'il n'y a pas de problème technique ! Espérons que cette fois, c'est la bonne.
Je vais courir visiter mais avec des inquiétudes : tout le monde va avoir la même idée et ça va faire un embouteillage monstrueux sur le serveur, qui risque du coup de se bloquer ! On verra bien.

promis je n'irai pas, je ne voudrai pas provoquer un bouchon "interweb"

Bonne recherche

L'Indre a fait comme ça il y a quelques semaines, mise en ligne très attendue.... 44 000 connections le premier jour! Bug et fin de la mise en ligne au bout de 3 jours. Il va maintenant falloir attendre plusieurs mois pour avoir de niveau les accès aux registres!
Je n'irai pas tout de suite sur le site du Finistère; j'ai peu à y chercher, j'attendrai la fin de la cohue!

Alors chef??? Le grand jour est demain?
Je vous souhaite de trouver votre bonheur dans ces actes en lignes même si j'ai l'impression qu'il va falloir attendre encore un bon moment pour avoir tous les registres!
Bonne chasse!!!!

C'est même depuis aujourd'hui !!! Je n'y suis pas encore allé mais il paraît que ça fonctionne plutôt bien... pour l'instant et que ça se remplit au fur et à mesure (cadastres, quelques communes, et je ne sais plus trop quoi). Pourvu que ça dure : je vais aller y faire un tour cette semaine.

Je sais que vous faites vos recherches vous même, mais au cas où vous ayez besoin d'un coup de main, angelique cantin a créé un site ici : https://sites.google.com/site/archivesnoetomalaliennes/home et une page facebook ici : https://www.facebook.com/#!/ArchivesNoetomalaliennes dont voici une vidéo de présentation : https://www.facebook.com/#!/photo.php?v=10150889198042067

Bien entendu c'est contre rémunération

Fichtre! Avec toutes les recherches que j'ai faites pour plein de monde, j'aurais gagné ma vie!!!!
Je suis trop gentille... Je ne ferai jamais fortune!

Née a Brest, mais ma famille est originaire de Kerlouan ( en pays pagann ) du côté de mon pere et de Guillers du côté de ma mère.

Dans la famille, on parle breton, et même aujourd'hui, il m'arrive d'employer des expressions en breton quand je m'énerve, par exemple, ce qui laisse parfois pantois mes interlocuteurs. J'ai par ailleurs beaucoup ri en lisant les " bretonnismes " d'Herve Lossec... En effet, pour moi, ça paraissait...normal, quoi ! Jamais je n'aurais pensé que telle ou telle tournure de phrase était typiquement bretonne ! Le plus comique, ça a été quand je suis montée a Rennes pour faire mes études : un accent de terroir a couper au couteau, et un mot sur deux en breton ! Le soucis, c'est qu'à Rennes, ils parlent français ou au mieux, gallo ! Du coup, même au cercle celtique, j'avais du mal a me faire comprendre !

Sinon, pour l'arbre généalogique, mon père avait tenté d'en faire un, mais bon, il était un peu " bidouille" , car son père étant un enfant naturel, il s'était basé sur la famille du père adoptif de ce dernier. Mais là, a vous lire, je sens que ça me démange de m'y plonger ! :-)

Ari a écrit:Fichtre! Avec toutes les recherches que j'ai faites pour plein de monde, j'aurais gagné ma vie!!!!
Je suis trop gentille... Je ne ferai jamais fortune!

Ce n'est pas trop tard ! Et une petite entreprise comme ça, ça peut se faire dans la Creuse : un ordinateur, une connexion internet et c'est parti ! Reste à trouver la clientèle : je connais peu de Sourds qui seraient prêts à payer pour ce service...

D'ailleurs je me demande si cette généalogiste sourde a de l'ouvrage ? Ses tarifs sont dans la moyenne (ça peut paraître cher mais c'est ce que demandent généralement les professionnels) mais il y a de la concurrence

A propos de bretonnismes, l'autre jour j'ai vu sur internet un autre livre : "Le douarneniste comme on cause" et ça m'est tout à fait familier. J'ai chez moi la très célèbre BD "Du termaji chez les Penn-Sardin" et la série du "Moulin à stronk" : tout en douarneniste, mar plich ! (Le douarneniste est le parler de Douarnenez : un télescopage entre le breton et le français, avec des expressions souvent savoureuses !).
Je me souviens de mes premières rédactions (au CE1 ou au CE2 ?) : en plus de devoir écrire en français "à peu près" (en breton "abeupre" signifie : comme il faut, convenable, correctement !! Un faux ami, donc, probablement à cause des conscrits bretons qui avaient du mal à comprendre les ordres des sous-officiers français !), il fallait faire le tri entre ce qui était français (et donc licite à l'écrit) et ce qui était breton (donc interdit en milieu scolaire)... Pas simple, souvent !

Où en êtes vous dans vos recherches? Certains d'entre vous ont ils attrapé le virus en nous lisant?

Pour ma part, je fais, à la demande d'une amie, des recherches en Charente Maritime. Je suis contente, j'ai encore trouvé un domaine qui m'était inconnu, les protestants!

Peu de registres pastoraux sont parvenus jusqu'à nous, les pasteurs étaient itinérants et se cachaient, c'est vraiment interessant. Quand ils y étaient obligés, les protestants passaient devant monsieur le curé pour les baptêmes et les mariages, où ils étaient traités "d'anciens catholiques", et où on sent la haine pointer dans les écrits des curés.

J'ai notamment étudié un registre de décès de protestants, où le pasteur commence par raconter les guerres de religion, et explique, que même s'il n'y est pas obligé, il s'astreint à tenir ce registre pour la postérité. Il raconte donc, que pour enterrer un protestant, il fallait avoir l'autorisation de la justice, l'enterrer après minuit sur un terrain privé (le cimetière étant catholique). ça donne des actes où il explique qui était le décédé et qu'il est enterré dans le jardin d'untel. J'ai une imagination débordante et je voyais la scène de nuit, dans un jardin.....

Bref, je suis contente, ces recherches m'ont amené à en faire d'autres sur les guerres de religion, la naissance du protestantisme en France, et pourquoi certaines régions restent protestantes alors que d'autres cèdent lentement au catholicisme.

Une fausse manœuvre et le message que je finissais d'écrire s'évapore dans le cybernéant !

Je disais donc qu'en visitant le forum du CGF, je suis tombé sur ce sujet très intéressant :
http://www.cgf-forum.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=19220
L'acte de décès d'un certain "Imbécille Fiacre" ! En fait il ne s'agit pas d'un prénom et de plus le mot "imbécile" est à prendre dans son sens étymologique (imbecillis = faible, physiquement ou dans son jugement), et il s'agissait simplement de signaler l'état de dépendance de la personne qui ne pouvait vivre de façon autonome. Plus tard on a utilisé le mot "infirme" (du lation infirmis = malade), puis il y a eu l'invalide, l'incapable majeur (terme employé par le Code Napoléon de 1802). Dans tous les cas cela s'appliquait à ce qu'on appelerait aujourd'hui un "handicap" (mais ce mot n'est apparu dans dans les années 60... du 20ème siècle bien sûr !) quel qu'il soit : dans les années 60 justement on parlait de "handicapés physiques" et de "handicapés mentaux" : dans la vie courante on pensait aux handicapés comme des personnes incapable de marcher, et aux "débiles" (du latin debilis = faible : en esprit ou physiquement, sans connotation péjorative).

Et on signale dans les Côtes-d'Armor à la même époque (le XVIIIème siècle) le décès d'un "imbécile et muet" qui vraisemblablement était tout simplement sourd. A cette époque l'abbé de l'Epée n'avait pas encore ouvert son école et on ne s'embêtait pas à faire la différence, puisque de toute façon on n'éduquait pas ce genre d'enfant...

Il faut que je me calme !
A la recherche d'un acte de décès, j'ai essayé de consulter les archives de la ville de Quimper : j'ai l'acte de naissance où figure la mention "décédé à Quimper le ..." : compte tenu de l'âge (près de 75 ans), il a très probablement tracé son dernier sillon à l'hôpital à la suite d'une maladie, et je cherchais à savoir le nom de sa veuve car je sais par ailleurs que le bonhomme avait au moins un fils : l'acte de naissance ne mentionne pas de mariage et pourtant à l'époque l'union libre était très mal vue, et même jugée scandaleuse... Bref !

Le fonctionnement du site et en particulier le système de recherche est tout sauf intuitif et je n'arrive pas à l'utiliser... Bon, je laisse tomber et j'y reviendrai plus tard... quand je serai plus détendu !
Dans le pire des cas, il faudra attendre une nouvelle version du site, beaucoup plus ergonomique : pour l'instant on est bien content que le site existe et il ne faut pas trop faire les difficiles !

là je ne pourrai pas vous aider, je ne sais même pas à quoi ressemble ce site Mais peut être qu'Ari a un peu plus de faciliter avec le site et qu'elle pourra vous donner un coup de main

J'imagine que ça doit être frustrant de se dire que l'information est peut être là mais qu'on arrive pas à la trouver

En généalogie il faut être très patient... et on est très rarement dans l'urgence !

Et il faut affronter parfois des frustrations, entre les sites qui boguent, les bases de données incomplètes, les dysfonctionnements divers, les fausses pistes, les registres aux pages dans le désordre, etc.

Et apprendre à utiliser des systèmes de recherche d'un modèle nouveau ! Il y en a qui sont simples et d'autres où le tour de main ne vient pas d'un seul coup !

Je confirme, c'est pas du tout intuitif, mais j'y suis arrivée!

http://mnesys-archives.quimper.fr/

Cliquer sur "recherche dans l'état civil-registres paroissiaux"
C'est là que ça se complique, je n'ai rempli que la case commune: Quimper. Cliquer "rechercher"
On obtient 14 réponses sur 3 pages, comme je suppose que c'est l'état civil, page 3: décés
Une liste de dates s'affiche,
Par exemple, on clique sur 1926-1929, on clique sur la petite image et ça marche!!!! Le visualiseur est assez simple de fonctionnement

Il vaudrait peut-être mieux passer par les tables décennales qui se trouvent à la page 2, ce sera plus rapide. Si souci, j'essayerai de mieux expliquer, mais je ne sais pas faire de capture d'écran.....

Un grand merci : j'ai compris le système et j'ai réussi !

Malheureusement, les décès ne vont que jusqu'à 1933 et les tables décennales jusqu'à 1942, et mon bonhomme est décédé bien après...
Tant pis, au moins par la suite je saurai comment faire si j'ai à chercher la trace d'un Quimpérois.

Plus qu'une solution: aller ou demander à quelqu'un d'aller à la mairie de Quimper consulter les tables décennales après 1942 puis faire une photo de l'acte de décès.
A savoir, les actes de décès sont consultables sans délai, on a accès à ceux de la veille si l'on veut. Contrairement aux actes de naissance et mariage qui ont un délai de 75 ans.

Il est possible aussi de demander une copie de l'acte en ligne sur le site de la mairie de Quimper, et ils l'envoient par la poste : c'est bien pratique quand on est loin, et on n'a pas à se préoccuper des horaires d'ouverture des bureaux... Mais rien ne presse, j'ai tout mon temps.

Je pensais que vous n'aviez pas la date!
Effectivement, avec la date, c'est bien plus facile!

Là, j'ai déjà les dates et lieux de naissance et de décès : je cherche seulement à savoir quand et où il s'est marié et surtout avec qui.

Il y a en effet bien plus dur : un autre dont je n'ai que le prénom et le nom (et l'ascendance) mais aucune date (juste des estimations au pif à quelques années près)... Ce n'est pas avec des renseignements si vagues qu'un employé de mairie pourra m'aider !
Donc, je cherche ailleurs dans l'espoir de trouver quelque chose de plus consistant.

C'est rigolo que vous cherchiez vos ancêtres ! J'y ai jamais vraiment pensé (j'avais fait un arbre généalogique, au CP. Ca m'avait suffit ). Qu'est ce qui vous a motivé ? Parce que, oui, faut être patient ! Et puis j'imagine qu'il y a pas mal de registres (même si maintenant, Internet aide beaucoup ! )

Pour ma part, mes motivations:
- j'aime l'histoire et ça la rend bien plus concrète
- j'aime apprendre et à chaque génération, métier, région.... J'apprends!
- je suis persuadée que l'on est foncièrement influencé par ce que nos ancêtres ont vécu
- c'est une activité reposante, un peu comme un puzzle, qui demande beaucoup de patience, de ténacité. ça me permet de me poser, d'être zen et de réfléchir mieux;
- c'est une activité silencieuse!

Toutatis a écrit:Là, j'ai déjà les dates et lieux de naissance et de décès : je cherche seulement à savoir quand et où il s'est marié et surtout avec qui.

Il y a en effet bien plus dur : un autre dont je n'ai que le prénom et le nom (et l'ascendance) mais aucune date (juste des estimations au pif à quelques années près)... Ce n'est pas avec des renseignements si vagues qu'un employé de mairie pourra m'aider !
Donc, je cherche ailleurs dans l'espoir de trouver quelque chose de plus consistant.

ça parait paradoxal, mais on a de grandes difficultés à "remplir" les cases du 20ème siècle, voire fin 19ème. L'entraide peut jouer, j'ai reconstitué la vie de quelques uns des frères et soeurs de mon arrière grand mère, grâce à une cousine de ma grand mère que je ne connaissais pas du tout!!!
Mon arbre étant en ligne sur Généanet, elle m'a contactée pour savoir qui j'étais, et depuis on échange des informations...
la généalogie est avant tout partage!

Pour les motivations, je dirai la même chose qu'Ari. Et j'ajouterais que ce qui me passionne surtout c'est le côté enquête policière : si tout était facile et servi sur un plateau, je pense que ça m'ennuierait profondément.
Et c'est intéressant de pouvoir utiliser ses connaissances dans d'autres domaines : quand d'aventure je tombe sur un document en latin, je me jette dessus comme un chien sur un bel os à moelle !

Oui, c'est vrai qu'il y a des périodes délicates : les plus anciennes, car les registres ont disparu (vols, incendies, inondations, guerres, ou sont tombés en poussière dans des caves humides) ou n'ont pas été tenus sérieusement, et d'autre part les actes trop récents, à cause de la loi des 75 ans, lorsqu'il s'agit de personnes susceptibles d'être encore vivantes...
Et les bénévoles qui alimentent les bases de données traitent en priorité les archives les plus anciennes : souvent les naissances vont jusqu'au début du XXème siècle mais les décès seulement jusqu'au milieu du XIXème, si bien que souvent on doit se contenter d'estimer à partir d'autres indices (par exemple si la personne est présente ou témoin à un mariage)...

Et il faut compléter par d'autres sources, comme les archives en ligne des quotidiens régionaux...

C'est passionnant mais il faut de la patience ! Il faut avoir un côté rat de bibliothèque.

Impressionnant ! Moi qui ne suis pas du tout patiente, je reste coite devant tant de patience ! Si un de ces quatre, vous en avez trop, n’hésitez pas à m'en donner un peu

Histoire de vous faire savoir où j'en suis...
Voilà, j'ai commandé l'acte de décès sur le site de la mairie de Quimper : je devrais le recevoir d'ici une semaine (ou plus : je ne suis pas pressé). Et j'en ai profité pour découvrir la version en breton du site : beaucoup moins complet que la version française et techniquement très perfectible (pas interactif, et il renvoie sans cesse à la page d'accueil en breton) mais ça fait plaisir tout de même.

Et j'ai épluché les journaux du 19ème siècle pour y trouver la relation d'un naufrage dans le raz de Sein (un endroit très dangereux : récifs et courants très violents !) où un de mes ancêtres (un pêcheur du nom de Clet Morvan) a péri :



Ce n'est pas tout récent : c'était en janvier 1876... Quand je vous disais qu'avec de la patience on finissait par trouver plein de choses !

Et enfin, je m'interroge : en lisant les actes d'état-civil, je me rends compte que les déclarants et les témoins sont systématiquement des hommes. Était-ce une simple coutume de réserver l'exercice d'actes officiels à des hommes, les époques passées étant indéniablement machistes ou une incapacité légale faite aux femmes (elles ont dû attendre 1944 pour le droit de vote et 1965 pour le droit de gérer elles-mêmes leurs biens...) ?

Jolie trouvaille que cet article relatant ce naufrage! Les journaux d'époque regorgent de renseignements intéressants mais ils ne sont pas toujours en ligne, et c'est fort long pour trouver quelque chose, patience!

Merci pour la question, pour les naissances pas de soucis, les femmes les déclaraient ou étaient témoins, comme les sage femmes par exemple; j'ai l'exemple d'une grand mère qui dès que l'Etat Civil a été créé, s'est déplacée à la mairie pour les naissances de tous ses petits enfants! C'était tout de même assez rare à l'époque, elle devait avoir un sacré caractère!!!

Pour les mariages, je n'en savais rien... Et effectivement, je ne me souviens pas avoir trouvé de femmes témoins... J'ai donc cherché.
Une loi de 1897 les y autorise, mais peu le feront avant la guerre de 14.

Je n'ai rien trouvé concernant les décès, mais je suppose que c'est comme les naissances mais ça reste à confirmer avec des actes.